24 novembre 2022
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Des brutes dans le système scolaire!

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       Partons du constat qu’il n’y a pas de consensus sur une théorie globale du harcèlement scolaire, mais que la prise de conscience et les explications à ce sujet ont gagné du terrain auprès des parents et de la société de nos jours.

Le lien tripartite entre un harceleur, sa victime et l’école doit être reconnu, isolé et traité de manière à ce que le harcèlement en cours puisse être rapidement identifié, tout en éliminant ou en minimisant les risques de récidive. En d’autres termes, nous avons plus de chances de trouver des solutions saines pour mettre fin aux brimades si nous comprenons bien ce qui les déclenche.

L’environnement scolaire a un rôle à jouer dans la culture du harcèlement par sa  sublimation de la compétition, pour laquelle tout le monde n’est pas fait. Cet environnement produit inévitablement des laissés-pour-compte et des forts potentiels qui peuvent faire l’objet de moqueries dans les deux cas et servir de point de départ au harcèlement.

Des études ont montré que les brimades à l’école diminuent l’estime de soi, augmentent l’isolement et incitent à l’absentéisme. 

Lorsque le cadre scolaire est approprié, les responsables peuvent réussir à mettre un terme, au mieux, à une intimidation permanente. Mais ce n’est pas toujours le cas, surtout lorsque l’intimidateur étend ses griffes en dehors des limites de l’école. En définitive, que peut-on faire ?

 

Il existe évidemment de nombreuses formes de harcèlement. Les harcèlements qui découlent de différences intrinsèques : origine, appartenance sociale, orientation sexuelle….

Les harcèlements alimentés par : la jalousie, le sentiment de domination, la haine, la perversion…

Ken Rigby, auteur de Bullying in school and what to do about it explique qu’il est crucial de faire la distinction entre les brimades et le harcèlement. Le développement de préjugés culturels à l’encontre de groupes spécifiques peut fournir une explication au harcèlement. Les gens ont établi des opinions conventionnelles sur les personnes qui s’identifient à des groupes différents des leurs. Ces préjugés reposent souvent sur des erreurs ou sur de l’ignorance. En un mot, l’éducation peut être la solution. Mais nous ne pouvons pas nous reposer sur cette approche, car la vulnérabilité est la poussée d’adrénaline d’un tyran.

L’auteur poursuit en disant que les brimades impliquent une disparité de force.

Pour porter un jugement précis, il faut plus d’informations qu’une simple image du comportement agressif. En outre, il faut être conscient du contexte et des circonstances d’un événement.

 

Les lignes d’assistance téléphonique sont une source d’information utile concernant le harcèlement entre jeunes. Les garçons et les filles peuvent contacter ces services gratuits dans la plupart des pays occidentaux s’ils ont des problèmes et souhaitent parler à un thérapeute par téléphone. 

 

Le fait de contacter la famille de l’auteur de l’intimidation peut permettre de neutraliser la situation ou au moins de mieux la comprendre. Une quantité non négligeable de cas trouvent aussi leurs racines à la maison et la capacité d’un enfant à développer de l’empathie n’est pas favorisée par un foyer dysfonctionnel.

 

Le comportement social de l’enfant est influencé par une variété de facteurs en plus de la famille. Il faut prendre en considération les facteurs culturels plus larges qui sont influencés par la classe socio-économique et/ou l’identification ethnique, ainsi que les résultats des relations involontaires avec les personnes et les groupes que le jeune en développement rencontre.

La pratique de l’agressivité envers autrui peut résulter de l’observation de la violence à la télévision, et l’exposition sans retenue à la violence présentée de manière séduisante pourrait contribuer au développement des brutes. Il est facile de comprendre comment des émissions qui exaltent l’agressivité dans les combats de gladiateurs ou, plus récemment, la violence dans la lutte, même si elles sont présentées de manière maladroite, peuvent inciter certains enfants (pas tous) à s’en prendre à d’autres enfants plus jeunes. Nous devrions également considérer l’effet des jeux vidéo et des DVD violents en plus de l’influence de ces émissions télévisées.

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